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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 14:57

Compte tenu du contexte sanitaire et de l'indisponibilité de nos prêtres, suite à l'atteinte du Père Richard par la covid qui a provoqué la suppression des office de ce WE, je vous communique ci dessous le contenu de ce N° que vous pourrez trouver imprimé lors des prochains offices...

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21 janvier 2021 4 21 /01 /janvier /2021 10:06

J'ai reçu cette belle vidéo, au moment ou notre Pape François nous encourage à nous intéresser à l'écologie (encyclique Laudato si, juin 2015), de même que notre évêque dans sa quinzième lettre pastorale de septembre 2020, elle peut nous aider à méditer sur ce sujet...

Patrick

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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 09:59

Merci à Pierre-Yves qui nous a transmis ce texte...

 

17 janvier 1871 : la France est en guerre contre la Prusse. L’armée allemande assiège Paris depuis quatre mois ; l’incoercible avancée vers l’ouest des Prussiens conduit ces derniers jusque dans le département de la Mayenne.

Pontmain est alors un hameau d’une centaine de personnes appartenant à la paroisse de Saint-Ellier. Trente-huit jeunes de ce village ont été envoyés sur le front afin de combattre les Prussiens. Les conditions de vie des soldats sont terribles. Mal préparés, mal équipés, ils marchent des kilomètres durant et dorment le plus souvent dans la neige, protégés par une simple couverture. A ce contexte s’ajoute une épidémie de variole et de typhoïde.

Sur le front comme à l’arrière, le moral est alors au plus bas. Malgré les exhortations à la prière et à l’espérance du Père Guérin, curé le la paroisse, les chrétiens sont découragés, abattus.

 

Vers 18 heures, deux enfants du hameau se rendent dans une écurie pour donner du fourrage aux chevaux. Tout à coup, ils aperçoivent, flottant dans le ciel, une Belle Dame revêtue d’une robe bleue constellée d’étoiles. Également témoins de cette apparition, d’autres enfants qui les ont rejoints, s’écrient : « Oh ! La Belle Dame ! Qu’elle est belle ! ».

Alertés, les voisins puis d’autres habitants du village se regroupent alors eux aussi devant le bâtiment. L’abbé Guérin est également appelé. Même s’ils ne peuvent pas voir la scène visible par les enfants, tous comprennent qu’il se passe quelque chose de prodigieux et que notre très sainte Mère est en train de se manifester. Chacun se met à prier et à chanter.

Des mots apparaissent alors progressivement en lettres d’or sous les pieds de la Sainte Vierge ; ils finissent par composer le message suivant :

MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS.

MON FILS SE LAISSE TOUCHER

Cette deuxième ligne est soulignée par un gros trait d’or.

Le message marial redonne immédiatement confiance à tous ceux qui sont présents. La peur et l’abattement se transforment en enthousiasme et en espérance.

Ce soir-là, contre toute attente, les Prussiens n’entrent pas dans la ville de Laval. L’armistice sera signé neuf jours plus tard et les jeunes de Pontmain partis combattre les Prussiens reviendront tous sains et saufs.

 

Comme chacun le sait, le lieu de l’apparition est, depuis, devenu une basilique et un haut lieu de pèlerinage. Chaque jour, on y vénère la mère du Seigneur qu’on a coutume d’appeler Mère de l’Espérance, Notre Dame de la prière ou encore Reine de la paix.

 

Salut à toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des enfants et des femmes tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, ô Reine du monde1.

1 Paroles prononcées spontanément par Muhammad al-Hawadi – enfant musulman de 9 ans – devant la statue de la Vierge de Pontmain qui venait de s’animer, à Notre-Dame de Béchouate (Liban), le 21 août 2004.

 

Le sanctuaire de Notre Dame de Pontmain

 

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27 décembre 2020 7 27 /12 /décembre /2020 18:35
À Noël, des géants sur le berceau d’un enfant

(D'après le site Aleteia, article de Fr. Jean-Thomas de Beauregard, publié le 28 décembre 2020)

Dans la crèche le monde voit un tout petit homme mais le divin enfant que voit-il ? De rares mais d’immenses silhouettes, grandes comme la sainteté que Dieu a voulue pour chacun d’entre nous.

Devant l’enfant de la crèche, entouré par l’âne et le bœuf, les adultes s’attendrissent. Pas tout à fait autant que devant une vidéo de chat sur Youtube, mais tout de même, ils s’attendrissent. La presse titre : « C’est la magie de Noël ! » Et d’ailleurs, on se réjouit qu’en dépit des inquiétudes liées à la situation sanitaire, le gouvernement ait « sauvé Noël » ! Inversion historique et religieuse révélatrice de l’époque, car enfin, qui sauve qui, dans cette histoire ? 

 

Ce soir, peu de monde autour de la crèche

À Noël, les enfants s’émerveillent et les parents s’attendrissent. Nul ne s’en plaindra, la dureté des temps réclame un peu de tendresse. Pourtant, le récit de la Nativité du Seigneur est tout sauf un gentil conte pour enfants. Des étrangers qui ne sont pas accueillis et doivent se réfugier dans un taudis, la vie naissante qui est refusée par tout un système prêt à mettre à mort tous les enfants indésirables, ce n’est pas un conte de Noël ni même une histoire d’un temps révolu : c’est notre présent, avec toute sa noirceur.

Sans doute parce que l’enfant Jésus est Dieu qui se fait homme, parce qu’il est l’éternité qui entre dans le temps, il semble que cette naissance il y a 2.000 ans soit très exactement notre contemporaine. Comme il y a 2.000 ans, il y a très peu de monde autour de la crèche ce soir. Plus que d’habitude, c’est vrai, les anges ont fait leur travail. Mais enfin il n’y a pas foule dans les églises au point qu’on doive refouler du monde ! Comme il y a 2.000 ans, les gens qui comptent, les gens importants, les élites ne se sont pas déplacées pour si peu. Les gouvernements ont bien voulu concéder qu’on fête Noël, mais ils sont restés chez eux en méprisant ce petit roi de pacotille qu’est l’enfant Jésus de la crèche. Le nouveau clergé médiatique a bien consacré un entrefilet à ce reliquat de culture folklorique que les chrétiens s’entêtent à préserver, mais on préfère exalter d’autres idoles. Les élites économiques, elles, se moquent de cet enfant de pauvre, paradoxalement occasion d’un profit astronomique, à qui on ne trouve rien d’autre à acheter comme cadeau qu’un peu d’or, d’encens et de myrrhe, contre toute logique marketing.

 

Il nous voit immenses !

Aujourd’hui comme il y a 2.000 ans, autour de l’enfant de la crèche, autour de Jésus venu en notre chair pour nous sauver, il y a seulement Marie, Joseph, le bœuf et l’âne, bientôt quelques bergers (Lc 2, 1-14). Puisqu’on ne saurait sans quelque prétention s’identifier à Marie ou à Joseph, il nous reste le rôle de l’âne, du bœuf ou des bergers. Ma foi, il y a pire ! Ils ont le mérite d’être là et de présenter à l’enfant Jésus tout ce qu’ils sont, tout ce qu’ils ont, et ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà énorme. 

Ce nouveau-né qui ouvre pour la première fois des yeux écarquillés sur le monde qui l’entoure, que voit-il ?

Oui, c’est énorme ! Et c’est pour ça qu’on ne peut pas étirer trop longtemps le cynisme dans cette prédication de la nuit de Noël. Car si l’attendrissement du regard des adultes sur l’enfant de la crèche a quelque chose de légèrement factice, si le mépris des élites de notre temps sur Jésus, ce qu’il est et ce qu’il représente, a quelque chose de bas et de minable, il nous faut changer de perspective. Il nous faut adopter le regard de l’enfant Jésus sur ceux qui l’entourent en cet instant de sa naissance. Ce nouveau-né qui ouvre pour la première fois des yeux écarquillés sur le monde qui l’entoure, que voit-il ? Il voit des formes, des visages, des ombres, penchées sur la mangeoire, dont il perçoit sans doute confusément que ce sont des amis, des familiers. Mais ce qui est le plus frappant, c’est que dans sa petitesse et depuis la position où il se trouve, il nous voit immenses, il nous voit comme des géants ! Tous ici, les enfants comme les adultes, les piliers de paroisse comme les occasionnels venus pour faire plaisir aux grands-parents et sacrifier aux traditions familiales, tous, Jésus nous voit immenses, géants !

 

Créés à son image

Ce n’est pas là une erreur de perspective, une illusion d’optique qui se dissipera bien vite avec la croissance de l’enfant. Ce n’est pas comme ces souvenirs d’enfance où l’on se rappelle telle personne ou tel endroit comme immense et dont on s’aperçoit finalement, après quelques années, qu’ils étaient tout petits. Non, en grandissant, et jusqu’à la Croix, alors que cette fois-ci Jésus nous regardait depuis une hauteur, Jésus nous voit toujours, chacun d’entre nous, comme des personnes d’une grandeur incomparable. De la Crèche à la Croix, Jésus nous regarde comme ayant une valeur immense à ses yeux qui demeurent des yeux d’enfant émerveillé. Et son regard à lui est juste et vrai, c’est le seul à voir vraiment ce qu’il regarde, ce qui s’appelle voir

juste et vrai, c’est le seul à voir vraiment ce qu’il regarde, ce qui s’appelle voir.

Jésus nous voit grands, immenses, parce qu’il sait à quelle sainteté nous sommes appelés, à quelle béatitude éternelle nous sommes invités dans l’intimité de la Trinité.

Ce n’est pas étonnant. Jésus, Dieu fait homme, s’est fait une spécialité de renverser nos représentations. Dieu qui régnait tranquillement depuis son trône céleste en envoyant des messagers de temps à autres choisit de se faire petit enfant, de se rendre vulnérable, de prendre des risques. En Jésus, Dieu se fait proche, et la proximité implique toujours un risque. C’est la folie de l’amour. Nos représentations toutes faites sur Dieu et ce qu’il devrait être ou devrait faire sont renversées. Alors le regard que Jésus porte sur nous peut lui aussi être renversant. Jésus nous voit grands, immenses, parce qu’il nous voit créés à son image. Jésus nous voit grands, immenses, parce qu’il nous voit recréés par sa grâce dans le baptême et dans la vie de l’Église. Jésus nous voit grands, immenses, parce qu’il sait à quelle sainteté nous sommes appelés, à quelle béatitude éternelle nous sommes invités dans l’intimité de la Trinité.

Ceux qui sont loin

Et Jésus voit loin, son regard voit bien au-delà de ceux qui sont déjà tout proches de lui. Ceux qui sont loin de lui, Jésus les voit grands aussi, parce qu’ils sont eux aussi aimés d’un amour infini et appelés à rejoindre un jour, peut-être seulement au jour de leur mort, peut-être très invisiblement et seulement à demi consciemment, le corps mystique du Christ qu’est l’Église. Parlons-en, tiens, de ce corps mystique du Christ. Aujourd’hui, cette expression désigne surtout l’Église. Historiquement, l’expression désignait plutôt l’eucharistie. Ce glissement de signification n’a rien d’un hasard. C’est la participation à l’eucharistie, la manducation du corps eucharistique du Christ sous les espèces du pain et du vin consacrés qui édifie l’Église, qui fait de nous le corps mystique du Christ. Et c’est de cela, ultimement, qu’il s’agit à la crèche, à Noël !

Car enfin, les mots ont un sens. Le corps de l’enfant Jésus est posé dans une mangeoire. La scène a lieu à Bethléem, qui signifie maison-du-pain. Jésus, une mangeoire, du pain… C’est donc que Noël nous invite à manger le corps eucharistique de Jésus sous les espèces du pain, pour devenir un peu plus son corps mystique. Là encore, cela exige de changer de regard sur la réalité, d’adopter la perspective de Jésus sur le monde qui nous entoure et sur nous-mêmes. Dans la nuit de Noël, dans la participation à l’Eucharistie, nous sommes tous grands, immenses, sous le regard de Jésus. Et c’est cela qui fait notre joie. Toute naissance est le début d’une histoire. Si en cette douce et sainte nuit de Noël, cette naissance de l’enfant Jésus était pour nous le début d’une histoire d’amour fou avec Dieu ? 

Crèche de Noël de Madame Dé!

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27 décembre 2020 7 27 /12 /décembre /2020 17:43
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL

L'église de Virazeil s'est avérée suffisante pour accueillir les fidèles en cette nuit de Noël, compte tenu des obligations sanitaires du moment ce fut juste, mais c'est passé !!

Après la veillée, le Père Richard BOUCHET, a commencé la célébration après avoir félicité les enfants qui ont mimé ce conte de Noël...

Je crois que son homélie restera dans les mémoires; en effet, après nous avoir dit qu'un cadeau lui avait été  offert, il nous a demandé la permission de le déballer et, surprise, c'était la FOI ! Partant de là, il a développé le sujet, avec les 3 piliers de la religion chrétienne : la FOI, l'ESPÉRANCE et la CHARITÉ, le tout avec humour, dans la plus grande clarté et la plus grande simplicité, ce fut une très bonne catéchèse...

Les chants joyeux ont été entonnés par la chorale avec à l'orgue Josiane et Agnès animatrice de chant de l'assemblée. Un merci particulier pour les relais d'église de ce clocher qui ont monté la crèche et ornementé le chœur...

Le Père Richard   d'ailleurs chaudement remercié tout le monde, mais il n'a pas pu s'attarder car il avait une autre célébration à 23 heures à Castelnau...Un grand merci à nos prêtres pour leur dévouement, en effet, bien qu'ils ne soient plus que deux, ils ont assuré un maximum de messes pour ce Noël si particulier avec les restrictions sanitaires...

LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
LA MESSE DE NOËL À VIRAZEIL
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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 15:31
LA VEILLÉE DE NOËL À VIRAZEIL

Une assemblée rajeunie par la présence de jeunes parmi l'assemblée, grâce à la présence de  familles à cette célébration de Noël...Les limites imposées par les mesures sanitaires ont été atteintes...La veillée a pu commencer sous la houlette d' Agnès et des jeunes qui nous ont interprété un histoire du Noël vécu par un témoin de la naissance de Jésus, une voisine de Marie , tisserande de son état, qui a entendu les salutations de l'Ange Gabriel à Marie et a ainsi  appris la naissance de l'Enfant. Elle s'est alors  promis d'être présente à la naissance.

Mais alors qu'approchait le temps de la naissance, une ordonnance romaine a obligé Marie et Joseph de partir pour se faire recenser à Bethléem...La tisserande Noémie, pour tenir sa promesse décide donc de partir aussi emportant avec elle les trois écheveaux de laine qui lui restaient dans son atelier, un bleu, un or et un blanc pour pouvoir tisser pour l'enfant la couverture qu'elle s'est promis de réaliser pour lui.

 

 

Partant avec son balluchon, elle aperçoit une magnifique étoile qui brille dans le ciel et aussitôt elle la tisse...

 

 

Le troisième jour alors qu'elle s'est arrêtée en chemin pour tisser à l'ombre d'un olivier en compagnie des bergers qui se trouvaient là...Ils bavardent ensemble et tout  à coup une mélodie retentit dans le ciel et les anges dansent au dessus d'eux et les guident vers l'étable où se trouve l'Enfant, au dessus du toit se trouve la magnifique étoile...Ils entrent et trouvent Marie et Joseph qui tient dans ses bras le nouveau-né...Noémie émerveillée s'en alla à Bethléem et en montrant l'étable elle disait à tous d'accourir voir l'Enfant...

 

Noémie quant à elle se réfugia dans un coin et se mit à tisser, quelques heures plus tard la couverture était achevée...Alors Noémie entra dans l'étable et se dirigea vers l'Enfant et déposa son présent en lui disant :

 

"Tu vois, je suis là petit comme je te l'avais dit!" elle sourit à Marie et Joseph étonnés de sa présence, et Marie déploya la magnifique couverture...Une chose est certaine parce que Noémie nous l'a dit: celle qui n'oubliera jamais ni cette nuit ,ni ce petit, ce sera bien elle, foi de Noémie !

Merci à Agnès pour la lecture du conte et aux enfants qui ont mimé les différents épisodes, et à la chorale pour les chants qui accompagnaient ce conte...

 

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23 décembre 2020 3 23 /12 /décembre /2020 17:45

Le Secours Catholique m'ayant transmis le message de Noël de l'évêque de Périgueux et Sarlat , je vous en livre le contenu..

 

QUE NOËL 2020 SOIT VRAIMENT, MALGRE TOUT,

UNE BONNE NOUVELLE !


Chers frères et sœurs,
Seulement quelques mots en ce Noël 2020, si particulier que nous allons vivre. Particulier parce que c’est toute notre société qui se fatigue et s’épuise au fil des mois dans sa lutte contre la Covid 19. L’Eglise n’échappe pas à cette épreuve, bien évidemment ! Nous chrétiens, nous ne pouvons, me semble-t-il, vivre cette épreuve de l’extérieur. Nous ne pouvons ni la fuir, ni nous y dérober mais plutôt l’habiter dans la foi et l’espérance à la suite du Christ.
La fête de Noël et le mystère de l’incarnation de Dieu que nous allons célébrer prend tout son sens, car Il vient habiter parmi nous, planter sa tente au sein de notre humanité, inscrire son œuvre de salut au cœur de l’histoire humaine, de nos propres histoires, même troublées, éprouvées, contradictoires !
L’Archevêque de Bordeaux, Mgr Jean-Paul James introduit son message de Noël par cette anecdote que je trouve très intéressante : « Deux amis se parlent dans la rue : Je ne fêterai pas Noël cette année, dit l’un. Et pourquoi ? lui demande l’autre. Avec la crise c’est indécent ! ». Et l’Archevêque de poursuivre : « De mon côté, au contraire, en temps de crise, je suis plus désireux de célébrer Noël » !
Tout en intégrant les contraintes qui nous sont indiquées, dans un esprit de responsabilité irréprochable, fêtons, célébrons Noël, cette naissance imprévue, ce Dieu qui vient en prenant les traits d’un enfant, d’un nouveau-né ! Malgré les ténèbres qui ne manquent pas autour de l’Enfant Dieu, ni les incertitudes et les inquiétudes qu’elles suscitent, Il vient et rien ne semble pouvoir faire obstacle à sa venue parmi nous ! Il est la lumière que les ténèbres n’ont pu arrêter.
Un des fondements de notre espérance à Noël, c’est justement que Dieu n’a pas renoncé à son projet, à son dessein, à l’avènement de son Royaume malgré les incertitudes d’une époque qui n’était pas particulièrement favorable, dans cette région, avec la présence des Romains, les envahisseurs, et beaucoup de pauvreté et de troubles sociaux.
Les temps que nous vivons ne sont ni plus ni moins favorables que du temps de Jésus. Ils sont également marqués par l’incertitude beaucoup plus que par l’assurance de l’avenir. Mais c’est à l’intérieur-même de ces incertitudes que nous sommes invités à pratiquer et à vivre l’espérance chrétienne. La grotte sombre qu’évoquent nos crèches et les récits de l’évangile, ça parle en 2020 ! Marie et Joseph, ça parle aussi en ce Noël 2020 ! La lumière qui rayonne autour d’eux pour éclairer nos nuits humaines, elle vient de l’intérieur, des combats spirituels qu’ils ont vécus ; souvenons-nous des récits de l’Avent : « sois sans crainte » dit l’ange à Marie, parce qu’il y avait de quoi avoir peur d’entendre un tel message ! Et Joseph aussi pour accueillir Marie chez lui : « sois sans crainte, Joseph » ! Joseph a connu nos doutes sur les autres et nos peurs sur l’avenir. Ils ont connu le combat spirituel pour discerner la parole du Seigneur et lui faire confiance.
Oui, frères et sœurs, soyons heureux de célébrer la naissance du Seigneur venu apporter la
Lumière dont nous avons besoin, la communion au cœur de notre humanité, la paix et la réconciliation, susciter en nous l’attention à tous, aux malades, aux isolés, aux infirmes…
Dans le respect des gestes barrières et dans l’attention aux autres, je vous souhaite un Noël 2020 qui soit vraiment une Bonne Nouvelle !

 

 

Philippe MOUSSET
Evêque de Périgueux et Sarlat

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22 décembre 2020 2 22 /12 /décembre /2020 09:05
LE MESSAGE DE NOËL DE NOTRE ÉVÊQUE...

Un sentiment domine peut-être en notre cœur en cette fin d’année : le besoin de consolation. Nous vivons dans un monde de conflits, de grandes douleurs, dans un climat parfois anxiogène en raison de la pandémie. La tentation pour beaucoup de gens, pour les chrétiens en particulier, serait de dire : « Devant la réalité du monde, avec ses violences et ses déchirements, attendons que ça passe ! » La désolation risque de l’emporter !

Le besoin d’être rassurés et de voir plus clair par rapport à l’avenir, la recherche de tendresse et de chaleur humaine auprès de nos proches et nos amis, s’expriment dans nos relations et nos conversations quotidiennes. Nous sommes parfois comme des enfants perdus et malheureux.

Que fait une maman lorsque son enfant vient de faire une chute et se met à pleurer ? Elle capte son regard, elle cherche à obtenir son écoute, elle lui raconte une histoire. Elle lui montre un aspect du paysage pour que l’enfant se détourne de sa douleur : « Oh ! regarde, une coccinelle ! »Elle le console.

La consolation est nécessaire lorsque la douleur l’emporte sur le désir de continuer le chemin. De simples gestes, comme un doigt tendu vers l’horizon, permettent parfois de réorienter le regard du petit enfant malheureux. N’en est-il pas toujours ainsi lorsque nous voulons consoler quelqu’un ? Certes la consolation n’efface pas la douleur, mais elle apaise.
Dieu consolateur, dans la Bible (cf. Is 40, 1-5.9-11), est comme une mère pour son enfant. Le peuple souffre d’être en exil, loin de Jérusalem sa patrie. Alors Dieu attire l’attention sur le paysage : le désert, les ravins, les montagnes et les collines, les larges vallées. Tout cela sera verdoyant. Une route sera tracée pour Dieu. Dieu ne répond pas au besoin de consolation avec des idées mais avec des images. Celles-ci viennent en aide à la consolation qui a pour objectif de différer le temps : il faut continuer à vivre en exil et à agir, en attendant une situation meilleure.

Les chrétiens sont porteurs d’une espérance, « contre toute espérance ». Il faut donc se mettre en route, ouvrir « une route pour notre Dieu » sans pouvoir définir ce qui nous attend vraiment. Dans sa deuxième lettre, saint Pierre affirme : « Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice » (2 P 3, 14).

La consolation est affaire de regards : le regard que le consolateur porte sur l’autre, celui que le malheureux porte sur lui-même et, enfin c’est la rencontre de deux regards quand ils se tournent ensemble vers un ailleurs.
Noël est bien la fête qui nous ouvre vers une promesse de vie et de bonheur. La consolation vient au secours de celui qui ne peut plus voir autre chose que la douleur ou la perte qui l’affecte. Le consolateur ne cherche pas à montrer que la douleur n’est rien, mais incite le malheureux à la voir comme un voyage, un trajet, une route pour Dieu.

Que ce temps de Noël soit un temps de consolation envers nos proches !

Que 2021 soit une année de paix et d’espérance !

Agen, le 14 décembre 2020

+ Hubert HERBRETEAU

 

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18 décembre 2020 5 18 /12 /décembre /2020 15:55

Un très beau texte qui nous a été présenté lors d'une visio-conférence du Secours Catholique organisée par l'équipe "Recherche de sens" à visée spirituelle...Comme je le trouve très riche je vous le partage...

 

Les personnes sont des cadeaux...
Les gens sont des cadeaux
que le Père a enveloppés pour nous les envoyer.
Certains sont magnifiquement enveloppés;
ils sont très attrayants, dès le premier abord.
D'autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D'autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu'il y ait une "distribution spéciale".
Certains sont des cadeaux dont l'emballage laisse à désirer;
d'autres dont l'emballage est bien fait.

Mais l’emballage n’est pas le cadeau !
C'est si facile de faire l'erreur
et nous rions quand les enfants prennent l'un pour l'autre.
Parfois, le cadeau est très facile à ouvrir... Parfois, il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur? Parce que ça fait mal?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés!
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné?

Je suis une personne et donc moi je suis un cadeau
Un cadeau pour moi-même, d'abord.
Le Père m'a donné à moi-même.
Ai-je déjà regardé à l'intérieur de l'emballage?
Ai-je peur de le faire?
Peut-être, n'ai-je jamais accepté le cadeau que je suis...
Pourrait-il se faire qu'il y ait à l'intérieur
quelque chose de différent de ce que j'imagine?
Je n'ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux du Père pourraient-ils être autre chose que magnifiques?
J'aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m'aiment;
pourquoi pas les cadeaux du Père?

Je suis un cadeau pour les autres
Est-ce que j'accepte d'être donné par le Père aux autres?
Un homme pour les autres? Une femme pour les autres?
Les autres doivent-ils se contenter de l'emballage...
sans jamais pouvoir apprécier le cadeau?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux
Mais un cadeau sans quelqu'un qui le donne n'est pas un cadeau.
C'est une chose privée de liens avec celui qui donne ou celui qui reçoit.
J’ai tant à recevoir des autres J’ai tant à leur donner

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 16:36

Je viens de recevoir un mail de Soeur Clarisse, la directrice du centre de Burehe que la paroisse soutient depuis une dizaine d'années, elle nous souhaite un bon Noël et une bonne année 2021...

Voici le contenu de son message:

" A vous notre ami Patrick et à tous les paroissiens ,

Je suis très heureuse de vous souhaiter la bonne fête de Noël et la nouvelle année 2021.
 
Saluez tous  les chrétiens de la paroisse de ma part et de la part de nos jeunes,
 
Amicalement"
 
Sœur Clarisse
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