Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 09:53

Le Pape nous invite à prier pour les chrétiens persécutés dans le monde...(site ALETEIA)

Partager cet article
Repost0
23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 09:18
LE SECRET DE LA BONNE HUMEUR DU PAPE FRANÇOIS...

Dans le livre-entretien « Dieu est jeune », le Saint-Père confie la prière qu’il récite depuis 40 ans pour ne pas se prendre trop au sérieux et garder un brin d’humour.

Avec le pape François, humour et bonne humeur ont fait leur entrée dans les murs du Vatican, bousculant quelque peu les habitudes du Saint-Siège habitué à un formalisme qu’il s’est vite empressé de combattre. Son secret, sa simplicité et une bonne dose d’humour qui lui permettent de vivre en harmonie avec lui-même et avec les autres. Le tout arrosé de beaucoup de gentillesse et de sourires aux foules.

« Si l’on n’a pas le sens de l’humour, il est très difficile d’être heureux », souligne François dans le nouveau livre-entretien Dieu est jeune, sorti le 21 mars en France. Dans ses échanges avec le jeune journaliste italien, Thomas Leoncini, il décrit le sens de l’humour comme une qualité qui ne doit jamais faire défaut chez le chrétien car de lui dépend « la capacité de profiter de la vie, de s’enthousiasmer ». L’humour, dit-il, est « comme l’eau qui jaillit naturellement gazeuse de la source ; il a quelque chose de plus : on perçoit la vie, le mouvement », et la vie « une affaire trop sérieuse pour être vécue sérieusement ». Lui-même, pour ne pas risquer de se prendre trop au sérieux, avoue-t-il, récite depuis quarante ans la « prière de la bonne humeur » de saint Thomas More (1478-1535), un homme allègre et enjoué face aux sujets les plus graves. Voici cette prière que le Pape propose aux jeunes à la fin du livre :

« Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer.
Donne-moi la santé du corps, avec la bonne humeur pour la garder au mieux,
Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais qu’elle trouve dans Ta présence la voie pour redresser la situation.
Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ».
Seigneur, donne-moi l’humour, Concède-moi la grâce de comprendre la plaisanterie, pour que je tire quelque bonheur de cette vie et que j’en fasse profiter les autres. Ainsi soit-il ».

Thomas More (1478-1535).

D'après le site Aleteia

Partager cet article
Repost0
1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 15:38
SAINT JOSEPH,   TRAVAILLEUR ...

Chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui saint Joseph, Travailleur, et nous commençons aussi le mois de Marie... Le Travail et la Contemplation.

Le travail ! Jésus naît de Marie par l’action de Dieu, mais en présence de saint Joseph, son père légal. Il vit dans la Sainte Famille où il apprend le métier de charpentier. Cela nous rappelle que le travail fait partie du dessein d’amour de Dieu. Il nous « oint » de dignité et nous rend semblables à Dieu.

Je pense en ce moment aux difficultés que rencontre le monde du travail et à ceux qui sont sans emploi. Je demande aux frères et sœurs dans la foi et à tous les hommes et femmes de bonne volonté de prendre une ferme décision contre la traite des personnes condamnées à un travail avilissant, qui rend esclave !

La contemplation de Jésus ! Dans le silence de l’action quotidienne, l’attention de Joseph et de Marie est dirigée vers un centre commun : Jésus.

Chacun de nous devrait se demander : quelle place je donne au Seigneur ?

La prière du rosaire nous permet de contempler les mystères de Jésus. En ce mois de Marie, qu’il serait beau si, en famille, avec les amis, en paroisse, nous récitions ensemble le rosaire ou une prière à Jésus et à Marie !

Demandons à saint Joseph et à Marie de nous enseigner à être fidèles à nos engagements, à vivre notre foi à travers nos actions quotidiennes, à donner place au Seigneur dans notre vie et à savoir nous arrêter pour contempler son visage !

 Pape François

Partager cet article
Repost0
20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 15:18
UNE HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS : PARIER SUR LE CHRIST RESSUSCITÉ  !
Aujourd’ hui, l’Eglise répète, chante et crie: Jésus est ressuscité!” Mais comment cela ? Pierre, Jean, les femmes sont allées au tombeau, mais il était vide, Lui, il n’y était pas.
Ils y sont allés le coeur fermé par la tristesse, la tristesse d’une défaite : le Maître, leur Maître, celui qu’ils aimaient tant a été exécuté, il est mort. Et de la mort, on ne revient pas. Voilà la défaite, voilà le chemin de la défaite, le chemin vers le tombeau.
Mais l’ange leur dit : « Il n’est pas ici, il est ressuscité. » C’est la première annonce : « Il est ressuscité. » Et puis la confusion, le cœur fermé, les apparitions.
Mais les disciples restent enfermés toute la journée au Cénacle, parce qu’ils avaient peur qu’il leur arrive la même chose qu’à Jésus.
Et l’Eglise ne cesse de dire à nos défaites, à nos cœurs fermés et peureux : « Arrête-toi, le Seigneur est ressuscité ! »
Mais si le Seigneur est ressuscité, comment ces choses peuvent-elles arriver ? Comment peuvent arriver tant de malheurs, de maladies, de trafic des personnes, de guerres, de destructions, de mutilations, de vengeances, de haine ? Mais où est le Seigneur ?
Hier j’ai téléphoné à un jeune qui a une maladie grave, un jeune cultivé, un ingénieur. Et en parlant pour donner un signe de foi, je lui ai dit : « Il n’y a pas d’explication pour ce qui t’arrive. Regarde Jésus sur la croix : Dieu a fait cela avec son Fils, et il n’y a pas d’autre explication. » Et lui m’a répondu :”Oui, mais il a demandé à son Fils, et le Fils a dit oui. A moi, on n’a pas demandé si je voulais cela. » Cela nous bouleverse, à personne d’entre nous on ne demande : « Mais tu es content de ce qui se passe dans le monde ? Est-ce que tu es prêt à porter cette croix ? » Et la croix continue et la foi en Jésus s’écroule.
Aujourd’hui, l’Eglise continue à dire : « Arrête-toi, Jésus est ressuscité ! » Et ce n’est pas de l’imagination, la Résurrection du Christ n’est pas une fête avec plein de fleurs. C’est beau, mais ce n’est pas cela, c’est quelque chose de plus.
C’est le mystère de la pierre rejetée qui finit par être le fondement de notre existence. Le Christ est ressuscité, voilà ce que cela signifie. Dans cette culture du rejet, où ce qui n’est pas utile est rejeté, cette pierre – Jésus – est rejetée et elle est source de vie.
Et nous aussi, petits cailloux par terre, sur cette terre de douleur, de tragédies, avec la foi dans le Christ ressuscité, nous avons un sens, au milieu de tant de calamités. Le sens de voir au-delà, le sens de dire : « Regarde, il n’y a pas de mur, il n’y a pas d’horizon, il y a la vie, il y a la joie, il y a la croix avec cette ambivalence. Regarde en avant, ne te ferme pas ! Toi, petit caillou, tu as un sens dans la vie, parce que tu es un petit caillou près de ce grand rocher, cette pierre qui a été rejetée par la méchanceté du péché. »
Que dit l’Eglise devant tant de tragédies ? Simplement ceci : la pierre rejetée n’a pas en fait été vraiment écartée. Les petits cailloux qui croient et qui s’attachent à cette pierre ne sont pas rejetés, ils ont un sens, et, avec ce sentiment, l’Eglise répète du fond de son cœur : « Le Christ est ressuscité ! »
Pensons un peu, que chacun de nous pense, aux problèmes quotidiens, aux maladies que nous avons vécues ou qu’a l’un de nos parents. Pensons aux guerres, aux tragédies humaines, et, simplement, d’une voix humble, sans fleurs, seuls, devant Dieu, devant nous-mêmes, disons : « Je ne sais pas comment comme cela se fait, mais je suis sûr que le Christ est ressuscité et je paris là-dessus. »
Frères et sœurs, voilà ce que je voulais vous dire. Rentrez chez vous aujourd’hui, en répétant dans votre cœur : « Le Christ est ressuscité ! ».
Pape François
Partager cet article
Repost0
11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 14:01
Ne pas contempler Jésus seulement « dans les tableaux », mais dans les frères souffrants

           Pour le Dimanche des Rameaux, 9 avril 2017, le pape François a exhorté à ne pas contempler Jésus « uniquement dans les tableaux ou sur les photographies, ou bien dans les vidéos » mais « dans beaucoup de nos frères et sœurs qui aujourd’hui… connaissent les souffrances ». « Jésus est en eux, en chacun d’eux, et avec ce visage défiguré, avec cette voix cassée, il demande à être regardé, à être reconnu, à être aimé », a-t-il insisté lors de la messe qu’il célébrait place Saint-Pierre.

            En inaugurant la Semaine Sainte, le pape a souligné que Jésus « n’a jamais promis honneurs et succès. (…) Il a toujours prévenu ses amis que sa route était celle-là, et que la victoire finale passerait par la passion et la croix ». « Et cela vaut pour nous également, a-t-il ajouté : Pour suivre fidèlement Jésus, demandons la grâce de le faire non pas par les paroles mais dans les faits, et d’avoir la patience de supporter notre croix : de ne pas la rejeter, de ne pas la jeter, mais en regardant Jésus, de l’accepter et de la porter, jour après jour ».

« Nous n’avons pas un autre Seigneur en dehors de lui : Jésus, humble Roi de justice, de miséricorde et de paix », a poursuivi le pape François, « le serviteur de Dieu et de l’homme qui va vers la passion ; c’est le grand Patient de la douleur humaine ».

Durant la célébration, qui marquait aussi la XXXIIe Journée mondiale de la jeunesse célébrée au niveau diocésain, les jeunes de Cracovie (Pologne), lieu des JMJ internationales 2016, devaient remettre la Croix des JMJ aux jeunes du Panama, lieu des JMJ 2019

Belle Sainte Semaine à tous!

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 09:02
Pape François : le Carême est un chemin de conversion, par des actions concrètes

S’éloigner du mal, essayer de faire le bien, et se laisser porter en avant par le Seigneur : c’est le chemin de conversion de Carême...

Une conversion qui ne se manifeste pas avec des paroles mais avec des «choses concrètes», a-t-il averti. Le Pape a retracé la voie de la conversion en prenant appui sur les paroles du prophète Isaïe, dans la Première lecture de ce mardi 14 mars. S’éloigner du mal et essayer de faire le bien, le cœur de l’exhortation d’Isaïe, sont des étapes de ce parcours. «Chacun de nous, chaque jour, fait quelque chose de mauvais». La Bible, en effet, dit que «le plus saint pèche sept fois par jour».

L’enjeu, a relevé le Pape, réside dans le fait de «ne pas s’habituer à vivre dans les choses mauvaises», et s’éloigner de qui «envenime l’âme», le rend petit. Et donc essayer de faire le bien : «Il n’est pas facile de faire le bien : nous devons toujours l’essayer. Mais essayez ! Comme les enfants. Sur la route de la vie, de la vie chrétienne, on essaye tous les jours. On doit essayer tous les jours de faire quelque chose, d’être meilleurs que le jour précédent. Essayer. S’éloigner du mal et essayer de faire le bien : c’est la règle de la conversion. Parce que se convertir, ce n’est pas aller voir une fée qui nous convertit avec une baguette magique : non ! C’est un chemin.»

Il faut donc du courage, pour s’éloigner du mal, de l’humilité, pour essayer de faire le bien qui s’explique dans des faits concrets : «Lui, le Seigneur, il dit ici trois choses concrètes, mais il y en a beaucoup : cherchez la justice, portez secours à l’opprimé, rendez justice à l’orphelin, défendez la veuve… des choses concrètes. On essaye de faire le bien avec des choses concrètes, pas avec des mots. Avec des faits… Et s’il n’y a pas de choses concrètes, il ne peut pas y avoir la conversion.»

Dieu nous invite à «cheminer ensemble pour nous aider, pour nous expliquer les choses, pour nous prendre par la main». Le Seigneur est capable de «faire ce miracle, c’est-à-dire de "nous changer", non pas d’un jour à l’autre mais dans le chemin, sans rester bloqué dans nos propres péchés : "si tes péchés étaient comme écarlates, ils deviendront blancs comme neige". Et ceci est la voie de conversion du Carême. Simple. C’est un Père qui parle, un Père qui nous aime. Et il nous accompagne dans cette voie de conversion. Seulement, il nous demande d’être humbles. Jésus dit aux dirigeants : "Qui nous exaltera, sera humilié, et qui nous s’humiliera sera exalté"».

François a conclu en rappelant le principe de ce «chemin de conversion du Carême» : s’éloigner du mal, essayer de faire le bien, se lever, et aller avec Lui. Alors «nos péchés seront tous pardonnés».


 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 17:51
LE PAPE François veut avancer dans les réformes de la Curie

LE PAPE FRANÇOIS ET LES REFORMES ...

 

Religion: le pape François veut attribuer des postes clefs du gouvernement de l'Église à des laïcs et à des femmes
Le pape François ne lâche pas sa réforme de fond du gouvernement de l'Église, la Curie, affirmant jeudi qu'elle ne devait pas se limiter à un simple "lifting" mais consister par exemple à attribuer des postes clefs à des laïcs et des femmes.
Le pontife "réformateur" adressait jeudi ses traditionnels vœux de Noël aux dirigeants de la Curie, un exercice pendant lequel il a pris l'habitude d'égratigner avec plus ou moins de virulence les cardinaux et évêques venus l'écouter dans le cadre très solennel de la Salle Clémentine du palais du Vatican.
En décembre 2014, dans un réquisitoire virulent, il avait ainsi énuméré 15 "maladies" affligent la Curie, comme "l'Alzheimer spirituel", "la fossilisation mentale", "la mondanité"" ou "la corruption des mœurs".
En décembre 2015, il s'était montré plus encourageant en proposant "des antibiotiques" à ces maladies et en énumérant des "vertus nécessaires" comme "l'honnêteté".
Pour l'édition 2016, le pape François a décliné 12 "critères" guidant la réforme. Parmi eux figure la "catholicité" (ou universalité) de l'Église, qui appelle à promouvoir "un personnel venant du monde entier, comprenant des diacres permanents et des fidèles laïcs hommes et femmes, en particulier dans les dicastères (ministères) où il peuvent être plus compétents" que les prêtres.
"Il est d'une grande importance de valoriser le rôle des femmes et des laïcs dans la vie de l'Église et leur intégration dans des rôles moteurs des dicastères", a insisté François.
La très masculine curie compte actuellement deux Italiennes à des postes de responsabilité, une religieuse sous-secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et une laïque sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la justice et la paix.
Dressant une liste de toutes les décisions réformatrices prises depuis le début de son pontificat, le pape a souligné le sérieux de la réforme, qui doit s'accompagner d'un "changement de mentalité". Pour le pontife argentin, "il faut amener les membres de la Curie à se renouveler spirituellement, humainement et professionnellement".
- Redouter les taches, pas les rides -
"La réforme n'a pas un objectif esthétique comme si on voulait rendre la Curie plus belle. Elle ne peut pas avoir la forme d'une sorte de lifting, d'un maquillage ou d'une astuce pour embellir le vieux corps de la Curie, encore moins celle d'une opération de chirurgie plastique pour enlever les rides", a lancé le pape.
"Chers frères, ce ne sont pas les rides que l'Église doit redouter mais les taches!" a ajouté ce grand amateur de formules imagées.
Le pontife argentin a également pris acte des différents types de "résistances" que suscite la réforme, estimant d'ailleurs que certaines pouvaient être constructives car "l'absence de réaction est un signe de mort".
Mais les "résistances cachées" naissent dans des cœurs "pétrifiés", nourris des paroles vides de ceux qui "se disent prêts au changement mais veulent que tout reste comme avant", a critiqué le pape.
Quant aux "résistances malveillantes", elles "germent dans des esprits déformés et se présentent quand le démon inspire des intentions méchantes". Elles naissent "sous couvert de paroles justificatrices et dans bien des cas accusatoires, se réfugiant les traditions, dans les apparences, dans la formalité", a-t-il fustigé.
Le pape n'a pas évoqué directement une récente lettre explosive de quatre cardinaux exprimant des "doutes" sur son texte phare sur la famille. L'un des signataires, le cardinal américain Raymond Burke, s'est montré particulièrement incisif en déclarant qu'il pourrait demander au pape de "corriger son erreur".
A la fin de ses vœux, le pape a distribué à chacun le même cadeau de Noël, un livre d'un jésuite du XVIème siècle intitulé "Guérir les maladies de l'âme"... que le cardinal Burke a pris bien sagement.
Pour introduire son cadeau, le pape a incidemment cité une conversation avec un autre des cardinaux frondeurs, l'Allemand Walter Brandmüller, qui lui avait soufflé le nom de l'auteur du livre lors de l'énumération des "maladies" de la Curie.

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 16:56

LE PAPE PERMET À TOUS LES PRÊTRES D’ ABSOUDRE L’AVORTEMENT


          Le pape signe la lettre apostolique contenant sa doctrine sur l’IVG, à la basilique Saint-Pierre, le 20 novembre.
          L’Année de la miséricorde s’est achevée, dimanche 20 novembre, mais il en
demeurera quelque chose pour l’Eglise catholique. Le pape François a en effet
décidé, lundi 21 novembre, de « concéder » à tous les prêtres « la faculté
d’absoudre le péché d’avortement » commis par ceux qui s’en repentiraient. Cela
peut concerner les femmes qui ont recouru à une interruption volontaire de grossesse (IVG), mais aussi les personnels soignants qui l’ont pratiquée. Pour l’Eglise catholique, l’avortement est un acte jugé si grave qu’il entraîne l’excommunication de ceux qui le commettent. Jusqu'à présent, le pouvoir d’absoudre ce " péché" était réservé aux évêques, qui pouvaient le déléguer aux prêtres de leur diocèse. En septembre 2015, le pontife argentin avait accordé cette faculté aux prêtres pour l’Année de la miséricorde. C’est cette mesure, initialement transitoire, qui est aujourd'hui pérennisée.
          Dans une lettre apostolique intitulée" Misericordia et misera", François rappelle " de
toutes [s]es forces " qu’il n’est pas question pour l’Eglise de modifier son jugement
sur l’IVG : « L’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie
innocente. »

          Mais, justement parce qu’il est grave, la réponse de l’Eglise catholique doit pouvoir
témoigner du caractère inépuisable de pardon divin." Je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un coeur contrit", affirme la lettre. « Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de la réconciliation », ajoute le pontife.
 

LA MISÉRICORDE MISE EN AVANT

         Ce texte de seize pages incite l’Eglise à conserver de cette année écoulée l’idée que
la miséricorde, entendue comme un amour qui pardonne, n’est pas pour elle une "parenthèse" », mais qu’elle " en constitue l’existence même". Il doit aussi se lire dans la continuité des deux synodes des évêques sur la famille de 2014 et de 2015.

          A cette occasion, le pape François avait tenté d’assouplir un tant soit peu l’approche par l’Eglise des vicissitudes de la famille contemporaine, qui la conduit à juger illicites des états de vie pourtant aujourd'hui répandus.
          Mais à l’issue des travaux, que ce soit sur les couples non mariés, la contraception,
les couples homosexuels, le statu quo avait prévalu. En avril, cependant, le pontife, jésuite, avait publié une exhortation apostolique (Amoris Laetitia) qui semblait ouvrir la possibilité aux prêtres " dans certains cas" d’envisager que les divorcés remariés puissent accéder à l’eucharistie (la communion).
          En tout état de cause, depuis le début de son pontificat, mettant en avant la
miséricorde, le pape ne cesse de demander aux prêtres de faire preuve d’une certaine
souplesse dans le confessionnal, qui " ne doit pas être une salle de torture ". Cette
fois encore, il les exhorte à ne pas" s’arrêter à la loi" : « Même dans les cas les
plus difficiles, où l’on est tenté de faire prévaloir une justice qui vient seulement des normes, on doit croire en la force qui jaillit de la grâce divine », insiste François.
 

DIMENSION SOCIALE
          Cette approche peu « disciplinaire » du rôle du clergé continue cependant
de provoquer des crispations au sommet même de l’Eglise. Dans un entretien au
quotidien catholique italien Avvenire, vendredi 18 novembre, François a d’ailleurs
dénoncé la persistance de « certains rigorismes [qui] naissent d’un manque,
d’une volonté de cacher dans une armure sa propre triste insatisfaction ».
           Quelques jours auparavant, le site du vaticaniste Sandro Magister avait publié une
lettre de quatre cardinaux, classés conservateurs, dans laquelle ils faisaient part au
pape de leur « profonde préoccupation » et du « grave désarroi » qu’ils perçoivent
chez des fidèles jugés en pleine « confusion » en raison « d’interprétations
contradictoires » d’Amoris Laetitia. « Certains continuent à ne pas comprendre, c’est
noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut faire un discernement», a affirmé le pape dans l’entretien à Avvenire, sans toutefois se référer explicitement à leur missive. Fidèle à l’approche qui le caractérise, Jorge Bergoglio incite les chrétiens à prendre aussi en compte la dimension sociale de la miséricorde. « Etre sans travail et ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une maison ou une terre où habiter, subir des discriminations pour la foi, la race, le statut social… Ces réalités et d’autres encore sont des conditions qui attentent à la dignité de la personne face auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »
          Enfin, dans un autre registre, le pape François prolonge une seconde disposition
qu’il avait prise à l’ouverture de l’année de la miséricorde. Il s’agit de la possibilité pour les fidèles de recevoir validement le sacrement de la confession de la part d’un prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, pourtant séparée de Rome. C’est une main tendue
à ces traditionalistes que Benoît XVI avait tenté, en vain, de ramener dans le giron
de l’Eglise romaine, tâche que François voudrait pouvoir mener à bien.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 07:30
LE PAPE FRANÇOIS S'ADRESSE AUX PAUVRES DE FRANCE

Mon ami Claude BELTRAME m'a envoyé ce document, je vous le transmets

Patrick

Discours du pape à 200 Français en situation précaire (texte intégral)

Dans l’Eglise, priorité aux plus pauvres

6 JUILLET 2016

L’Eglise catholique « ne peut être en repos tant qu’elle n’a pas rejoint tous ceux qui connaissent le rejet, l’exclusion et qui ne comptent pour personne », a assuré le pape François devant un groupe de 200 pèlerins français en situation précaire, le 6 juillet 2016.

Lors de cette audience – une des rares audiences estivales du pape – dans la Salle Paul VI du Vatican, le pape François a aussi invité à prier pour la conversion de ceux qui sont« responsables » de la pauvreté. Les participants à ce pèlerinage organisé par l’association des Amis du père Joseph Wresinski (APJW), fondateur d’ATD Quart Monde, venus notamment du diocèse de Lyon avec le cardinal Philippe Barbarin, ont offert au pape un ouvrage témoignant de leur engagement.

Discours du pape François

Chers amis,

Je suis très heureux de vous accueillir. Quelle que soit votre condition, votre histoire, le fardeau que vous portez, c’est Jésus qui nous réunit autour de lui. S’il y a une chose qu’a Jésus, c’est cette capacité d’accueillir. Il accueille chacun tel qu’il est. En lui nous sommes des frères, et je voudrais que vous sentiez combien vous êtes les bienvenus; votre présence est importante pour moi, et il est important vous soyez ici chez vous.

Avec les responsables qui vous accompagnent, vous donnez un beau témoignage de fraternité évangélique dans cette démarche commune de pèlerinage. Car vous êtes venus en vous portant les uns les autres. Les uns en vous aidant généreusement, en offrant de leurs ressources et de leur temps pour vous faire venir; et vous, en leur donnant, en nous donnant, en me donnant Jésus lui-même.

Car Jésus a voulu partager votre condition, il s’est fait, par amour, l’un d’entre vous: méprisé des hommes, oublié, compté pour rien. Lorsqu’il vous arrive d’éprouver tout cela, n’oubliez pas que Jésus l’a éprouvé lui aussi comme vous. C’est la preuve que vous êtes précieux à ses yeux, et qu’il est proche de vous. Vous êtes au cœur de l’Eglise, comme disait le Père Joseph Wresinski, car Jésus, dans sa vie, a toujours donné la priorité à des gens qui étaient comme vous, qui connaissaient des situations semblables. Et l’Eglise, qui aime et préfère ce que Jésus a aimé et préféré, ne peut être en repos tant qu’elle n’a pas rejoint tous ceux qui connaissent le rejet, l’exclusion et qui ne comptent pour personne. Au cœur de l’Eglise,vous nous permettez de rencontrer Jésus, car vous nous parlez de lui, non pas tant par les mots, mais par toute votre vie. Et vous témoignez de l’importance des petits gestes, à la portée de chacun, qui contribuent à édifier la paix, rappelant que nous sommes frères, et que Dieu est notre Père à tous.

Il me vient à l’esprit d’essayer d’imaginer ce que les gens pensaient en voyant Marie, Joseph et Jésus sur les routes, fuyant en Égypte. Ils étaient pauvres, ils étaient éprouvés par la persécution: mais là, il y avait Dieu.

Chers accompagnateurs, je veux vous remercier pour tout ce que vous faites, fidèles à l’intuition du Père Joseph Wresinski qui voulait partir de la vie partagée, et non pas de théories abstraites. Les théories abstraites nous conduisent aux idéologies, et les idéologies nous conduisent à nier que Dieu s’est fait chair, l’un de nous! Car c’est la vie partagée avec les pauvres, qui nous transforme et nous convertit. Et pensez bien à ça! Non seulement vous allez à leur rencontre – même à la rencontre de celui qui a honte et qui se cache -, non seulement vous marchez avec eux, vous efforçant de comprendre leur souffrance, d’entrer dans leur disposition intérieure; mais encore vous suscitez autour d’eux une communauté, leur rendant, de cette manière, une existence, une identité, une dignité. Et l’Année de la miséricorde est l’occasion de redécouvrir et de vivre cette dimension de solidarité, de fraternité, d’aide et de soutien réciproque.

Frères bien aimés, je vous demande surtout de garder courage, et, au milieu même de vos angoisses, de garder la joie de l’espérance. Que cette flamme qui vous habite ne s’éteigne pas; car nous croyons en un Dieu qui répare toutes les injustices, qui console toutes les peines et qui sait récompenser ceux qui gardent confiance en lui. En attendant ce jour de paix et de lumière, votre contribution est essentielle pour l’Eglise et pour le monde: vous êtes des témoins du Christ, vous êtes des intercesseurs auprès de Dieu qui exauce tout particulièrement vos prières.

Vous me demandiez de rappeler à l’Eglise de France que Jésus est souffrant à la porte de nos Églises si les pauvres n’y sont pas. «Les trésors de l’Eglise, ce sont les pauvres», disait le diacre romain Saint Laurent». Et enfin, je voudrais vous demander une faveur, plus qu’une faveur, vous donner une mission: une mission que vous seuls, dans votre pauvreté, serez capables d’accomplir. Je m’explique: Jésus, parfois, a été très sévère et a réprimandé fortement les personnes qui n’accueillaient pas le message du Père. Ainsi, de même qu’il a dit cette belle parole «bienheureux» aux pauvres, à ceux qui ont faim, à ceux qui pleurent, à ceux qui sont haïs et persécutés, il en a dit une autre qui, de sa part, fait peur! Il a dit «malheur!» Et il l’a dite aux riches, aux sages, à ceux qui maintenant rient, à ceux qui aiment être loués, aux hypocrites. Je vous donne la mission de prier pour eux, pour que le Seigneur change leur cœur. Je vous demande aussi de prier pour les responsables de votre pauvreté, pour qu’ils se convertissent! Prier pour tant de riches qui s’habillent de pourpre et qui font la fête dans de grands festins, sans se rendre compte qu’à leur porte il y a beaucoup de Lazare, avides de se nourrir des restes de leur table. Priez aussi pour les prêtres, pour les lévites qui, en voyant cet homme battu à moitié mort, passent outre, en regardant de l’autre côté, parce qu’ils n’ont pas de compassion. A toutes ces personnes, et aussi, certainement, à d’autres qui sont liées négativement à votre pauvreté et à tant de douleur, souriez-leur avec le cœur, désirez pour eux le bien et demandez à Jésus qu’ils se convertissent. Et je vous assure que, si vous faites cela, il y aura une grande joie dans l’Eglise, dans votre cœur et aussi dans la France bien aimée.

Tous unis, maintenant, sous le regard de notre Père du ciel, je vous confie à la protection de la Mère de Jésus et de Saint Joseph, et je vous donne de tout cœur la Bénédiction Apostolique. Et nous prions tous le Notre Père.

Partager cet article
Repost0
15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 09:14

Homélie du Pape :


"Les chrétiens servent gratuitement"


"Chemin, service et gratuité" : c’est le triptyque sur lequel le pape François s’est appuyé dans son homélie de jeudi matin en la chapelle de la Maison
Sainte-Marthe.
En commentant l’Évangile du jour, dans lequel Jésus envoie ses disciples annoncer la Bonne Nouvelle, le Pape a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une
"promenade".

"Si un disciple ne bouge pas et ne sort pas, il ne donne pas aux autres ce qu’il a reçu dans le baptême. Ce n’est pas un vrai disciple de
Jésus, il lui manque la volonté de partir en mission, il lui manque le fait de sortir de lui-même pour porter quelque chose aux autres", a-t-il poursuivi.
Un chrétien qui ne sert pas les autres n’est pas chrétien...
À ce parcours missionnaire qui porte vers les autres, s’ajoute un autre chemin, intérieur celui-là et qui porte le disciple à chercher le Seigneur tous les jours
dans la prière et la méditation. Rien de tout cela ne vaut sans le service car "un chrétien qui ne sert pas les autres n’est pas chrétien". Il doit faire attention
à ne pas se laisser tenter par l’égoïsme, à se complaire en somme dans une pratique superficielle de la religion.
Enfin, il y a la gratuité. "Vous avez reçu gratuitement, vous donnez gratuitement", c’est le commandement de Jésus. "Le chemin du service est gratuit
parce que nous avons reçu le Salut gratuitement, en pure grâce. C’est triste quand nous trouvons des communautés chrétiennes, que ce soit des paroisses, des congrégations religieuses, des diocèses, qui oublient la gratuité, parce que derrière cela, il y a l’erreur de croire que le Salut vient des richesses et du pouvoir humain."
Le Pape a conclu en mettant en garde contre le fait que "quand l’espoir réside dans son propre confort, ou quand l’espoir est dans l’égoïsme de chercher les choses pour soi et non pour servir les autres, ou quand l’espoir est dans les richesses ou dans les petites sécurités mondaines, tout cela s’écroule. Le Seigneur Lui-même le fait écrouler".

Partager cet article
Repost0

Bienvenue

Bonjour , 
 Vous trouverez sur cet espace
les renseignements, informations, activités
de notre Paroisse

  Bonne lecture !