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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 07:44

~Le culte de la Divine Miséricorde consiste à témoigner par sa vie de l'esprit de confiance en Dieu et de miséricorde envers les autres. Tel est, en effet, l'essentiel du message que nous a laissé Soeur Faustine Kowalska dans son Petit Journal, la religieuse polonaise connue dans le monde entier comme l'apôtre de la Miséricorde divine. À l' origine du culte de la divine Miséricorde, la religieuse polonaise Faustina Kowalska Sainte Faustine, de son vrai nom Helena Kowalska, est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants d'une famille polonaise de paysans pieux de Glogowiec (Pologne). Dès son enfance, elle aspire à la vie religieuse mais, à l'âge de 16 ans, doit d'abord s'engager comme servante pour obtenir une petite dot. Après une vision, ayant demandé à Jésus ce qu'elle doit faire, elle se rend à Varsovie où, le 1er août 1925, elle entre dans la Congrégation des soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Admise comme soeur converse, elle passe son postulat dans la communauté de Varsovie et son noviciat à Cracovie dans la même congrégation. Durant la cérémonie d'investiture, elle reçoit le nom de Soeur Marie-Faustine et prononce ses voeux perpétuels le 1er mai 1933. Affaiblie par l'austérité de sa vie et des jeûnes exténuants et, dans les dernières années de sa vie, par de grandes souffrances intérieures, Soeur Faustine meurt le 5 octobre 1938 à l'âge de 33 ans.

Qu'est-ce que le culte de la divine miséricorde ?

« J'avertis que ma mission ne s'achèvera pas avec ma mort, mais qu'elle ne fera que commencer », avait prévenu sainte Faustine, l'apôtre de la Miséricorde Divine , après 13 ans de vie religieuse. Son corps repose dans le Sanctuaire de la Divine- Miséricorde de Lagiewniki, près de Cracovie. Elle a été béatifiée par le pape Jean Paul II, à Rome, le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000. Extérieurement, rien ne trahissait l'extraordinaire richesse et l'intensité de la vie mystique de Soeur Faustine, qui se traduisait par son abandon total et illimité à Dieu et par son amour du prochain, à l'imitation du modèle suprême, le Christ. Seul son Petit Journal a révélé la profondeur de sa vie spirituelle. À la base de sa spiritualité se trouve le mystère de la Miséricorde divine, qu'elle médite dans la Parole de Dieu et contemple dans la vie quotidienne. Jésus l'a gratifiée de grâces extraordinaires telles que des visions, révélations ou stigmates cachés. La dévotion à la Miséricorde divine se répand rapidement dans le monde pendant la Seconde Guerre mondiale. Soeur Faustine avait écrit dans son Journal :

« J'avertis que ma mission ne s'achèvera pas avec ma mort, mais qu'elle ne fera que commencer... ».

Jésus Lui-même dévoile à Soeur Faustine la dévotion de la divine Miséricorde C'est le le 22 février 1931, à Plock, en Pologne, que le Christ Miséricordieux se manifeste pour la première fois à Soeur Faustine, dans sa cellule. « Le soir, écrit la religieuse dans son Journal, me trouvant dans ma cellule, je vis Jésus-Christ, vêtu d'une robe blanche. Il levait la main pour bénir et l'autre main reposait sur son coeur. De son vêtement, légèrement entrouvert sur la poitrine, s'échappaient deux grands rayons lumineux : un blanc et l'autre rouge. (…) Alors Jésus me dit : "Peins un tableau, représente-moi tel que tu Me vois, avec au-dessous l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Vous !". »

Le premier tableau de la divine Miséricorde a été peint à Vilnius (Lituanie), en 1934, par Eugenio Kazimirowski, suivant les directives de Soeur Faustine. Mais le plus célèbre dans le monde entier est le tableau de Lagiewniki, à Cracovie, peint par Adolf Hyla. La signification de cette oeuvre est étroitement liée à la liturgie du dimanche après Pâques, au cours de laquelle l'Église lit l'Évangile de Jean décrivant l'apparition de Jésus ressuscité au Cénacle et l'institution du sacrement de la Réconciliation (Jn 20, 19-29). L'image représente donc le Sauveur ressuscité portant sur ses épaules la paix avec la rémission des péchés au prix de sa Passion et de sa mort sur la Croix. Les deux rayons du tableau signifient le sang et l'eau qui jaillirent du Coeur de Jésus ouvert par la lance, et les cicatrices des blessures de la crucifixion rappellent les événements du Vendredi Saint.

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